Claude Pauquet a réalisé en 1997 un travail sur l'itinéraire de déportation de sa mère, résistante détenue de 1943 à 1945 à Auschwitz, Birkenau (Pologne), Ravensbrück (Allemagne) et Mauthausen (Autriche).
Il a découpé sa déportation de 28 mois en deux époques : un voyage d'hiver vers l'enfermement et le retour en France au printemps, à la veille du défilé du 1er mai 1945.
En suivant l'itinéraire au plus près, arrivant à Auschwitz le 27 janvier, le « même » jour qu'elle, c'est un voyage vers l'Europe de l'Est qu’il a entrepris.
La représentation connue de l'entrée du camp de Birkenau, long bâtiment noir aplati dans sa lumière de fond de neige, l’a décidé à photographier en utilisant une chambre photographique panoramique, sur trépied, de façon frontale.
Ce travail a permis à Claude Pauquet d'explorer des problématiques constantes sur la démarche du photographe, la sienne étant imprégnée de ses récits de déportation : le temps dans les images, ou son apparente absence; la distance à trouver tout en restant au-dehors de l'horreur et la neutralité du cadrage; en somme, le choix esthétique par lequel il conviendrait de transcrire (au mieux?) autant d'éléments documentaires de témoignage.
En suivant l'itinéraire au plus près, arrivant à Auschwitz le 27 janvier, le « même » jour qu'elle, c'est un voyage vers l'Europe de l'Est qu’il a entrepris.
La représentation connue de l'entrée du camp de Birkenau, long bâtiment noir aplati dans sa lumière de fond de neige, l’a décidé à photographier en utilisant une chambre photographique panoramique, sur trépied, de façon frontale.
Ce travail a permis à Claude Pauquet d'explorer des problématiques constantes sur la démarche du photographe, la sienne étant imprégnée de ses récits de déportation : le temps dans les images, ou son apparente absence; la distance à trouver tout en restant au-dehors de l'horreur et la neutralité du cadrage; en somme, le choix esthétique par lequel il conviendrait de transcrire (au mieux?) autant d'éléments documentaires de témoignage.
In 1997 I conducted a study on the route of the deportation of my mother, a resistant detained from 1943 to 1945 in Auschwitz, Birkenau (Poland), Ravensbrück (Germany) and Mauthausen (Austria).
I have cut the 28 months deportation long into two periods: a winter trip to the detention and the way back to France in spring, the day before the commemoration of 1st May 1945.
I followed the very close route, arriving at Auschwitz camp on the 27th of January, the "same" day she arrived there 54 years earlier. Though I undertook a trip to Eastern Europe.
The known representation of the entrance to the camp of Birkenau, the long black building flattened in its snowy light, decided me to shoot with a panoramic view camera, on a tripod, in a very frontal way.
This work has allowed me to explore issues on the constant approach of the photographer, mine was certainly imbued with the tales of exile: looking for the apparence of time in the pictures, or its obvious absence, looking for the right distance while remaining far from horror and the neutrality of framing: the aesthetic choice by which it should be the (best?) way to transcribe so many elements of documentary evidences.
I have cut the 28 months deportation long into two periods: a winter trip to the detention and the way back to France in spring, the day before the commemoration of 1st May 1945.
I followed the very close route, arriving at Auschwitz camp on the 27th of January, the "same" day she arrived there 54 years earlier. Though I undertook a trip to Eastern Europe.
The known representation of the entrance to the camp of Birkenau, the long black building flattened in its snowy light, decided me to shoot with a panoramic view camera, on a tripod, in a very frontal way.
This work has allowed me to explore issues on the constant approach of the photographer, mine was certainly imbued with the tales of exile: looking for the apparence of time in the pictures, or its obvious absence, looking for the right distance while remaining far from horror and the neutrality of framing: the aesthetic choice by which it should be the (best?) way to transcribe so many elements of documentary evidences.