Signe des temps difficiles que vivent l’industrie automobile européenne et ses travailleurs, l’été 2009 a été marqué par l’apparition de bouteilles de gaz autour de l’usine New Fabris à Châtellerault.
Ce geste de colère (il n’y avait pas de détonateur) visait avant tout à faire prendre conscience de la situation des ouvriers d’une entreprise qui, comme tant d’autres, vivent la crise économique et les délocalisations au quotidien.
Ces ouvriers n’attendent plus le sauvetage de leur emploi, mais se battent pour une prime de licenciement décente.
Dans les conversations revenait en permanence la question des années d’ancienneté de chacun, jusqu’à 35 ans.
Claude Pauquet, en commande pour le journal Libération, a souhaité traiter le sujet sous l’angle du rapport entre l’ouvrier et son entreprise et de faire leur portrait, sur fond neutre.
Cette série a intégré les collections du FRAC Poitou-Charentes en 2015.
An indication of the difficulties facing the European auto industry and its workers, summer of 2009 was marked by the discovery of gas cisterns around the New Fabris factory in Châtellerault.
This act of anger, seeing as there was no detonator, primarily aimed at drawing attention to the situation of the factory’s workers and the company’s susceptibility to the economic crisis and factory relocation.
These workers are no longer fighting for their jobs, but they are fighting for decent severance packages.
This act of anger, seeing as there was no detonator, primarily aimed at drawing attention to the situation of the factory’s workers and the company’s susceptibility to the economic crisis and factory relocation.
These workers are no longer fighting for their jobs, but they are fighting for decent severance packages.